Cette recherche soutenue par la Coopération Québec–Wallonie-Bruxelles et par …, et dirigée par Véronique Lemaire de l’université catholique de Louvain en Belgique et par Jean-Paul Quéinnec à l’université du Québec à Chicoutimi, a pour but de développer une recherche innovante sur la pratique de « l’éco-écriture » et sa transmission (son enseignement) auprès d’étudiant.es concerné.es par la scénographie et la dramaturgie de l’espace en général.
Le projet
Comment la question de la relation à notre environnement – son expérimentation et sa compréhension – peut intervenir dans l’apprentissage de la scénographie en l’ouvrant à des modes éco-artistiques peu considérés dans la pédagogie des programmes post-secondaires en théâtre ?
Comment définir et expérimenter l’éco-écriture auprès d’étudiant·es concernés par le traitement de l’espace, dans les écoles d’Art et les universités Belges et Québécoises et, sur base de cette expérience, poser la question de la transmission de cette démarche dans les formations scénographiques.
Comment définir et expérimenter l’éco-écriture auprès d’étudiant·es concernés par le traitement de l’espace, dans les écoles d’Art et les universités Belges et Québécoises et, sur base de cette expérience, poser la question de la transmission de cette démarche dans les formations scénographiques.
Développer des méthodologies d’apprentissage de la scénographie qui tiennent compte d’une expérience de terrain sensible et diversifiée à la question écologique, considérant l’environnement, comme co-auteur de nos proccessus (Naoufal, 2020) ?
Les modes
Ateliers pratiques d’exploration en 3 temps
1) Initiation : Nous initierons les étudiant·es aux méthodologies de recherche création sur le terrain urbain, semi-urbain, rural (co-écoute, collaboration, captation, archivage, montage), soit à une véritable « poétique expérimentale et au grand air » (Despret, 2018), pour une éco-écriture issue d’un geste créateur in vivo.
2) Immersion : Pour ce faire, elles et ils seront formé.es à écouter le paysage, compris comme « un tissage constitutif avec les autres formes de vie » (Morizot, 2019), de manière à restaurer sa sensibilité à ce vivant en acceptant son bougé permanent, et à se mettre au service de la relation elle-même en manifestant envers le vivant une éco-responsabilité ou « des égards ajustés » (Despret, 2019). Pour capter ces échanges avec l’environnement, l’étudiant·e accèdera à des « partenaires » numériques mobiles (en son, vidéo, graphique, texte).
3) Dramaturgie : Ces premiers pas vers une éco-écriture qui se géoesthétise (Imhoff et Quirós, 2014) trouvera son prolongement de retour sur scène. À partir des données captées sur le terrain, nous les mènerons à relever ce qui peut constituer des éléments pour une scénographie « en résonance » avec leur cohabitation et la diversité de leur expression du paysage.
Ateliers théoriques
Nous visons la création d’une méthodologie pour enseigner une approche écologique en scénographie théâtrale. Cet objectif déduit de nos expériences avec les étudiant·es
- Séminaires
- Communications auprès de nos centres scientifiques (CELAT, SQET, CET)
- Publications d’article dans des revues
- Édition d’un ouvrage pratique (cahier) sur l’enseignement de l’éco-écriture en scénographie avec le Centre Sagamie.
PREMIÈRE ANNÉE
Novembre 2024 – Université catholique de Louvain (UCL), faculté de philosophie arts et lettres et centre de recherche Littérature et théâtre.
Auprès des étudiants du cours de master « Étude théorique de la scénographie », Jean-Paul Quéinnec intervient sous deux formes :
Une conférence intitulé, Les retentissements de l’éco-écriture, à laquelle Andrée-Giguère participe depuis Montréal.
Ateliers d’exploration artistique
- Ralentissement et abandon du corps vers l’écoute du paysage
- Co-écoute et co-écriture avec le paysage (approche solitaire et collective de la captation sonore et vidéo)
- Essai dramaturgique et maquette scénographique performative (en salle et en groupe)
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