Radio Dehors: une phonographie du monde
Étape 3 - Québec
Le mercredi 4 octobre 2017 à 17h00 à La Maison pour la Danse.
Programmation
1re pièce : Le souffle court de Frédéric Dallaire et Chantal Dumas (Canada, Montréal) (13:29)
Notre projet d’art radiophonique s’attardera à la dimension poétique de la course à pied, aux rythmes, aux mouvements, aux vitesses d’une écoute déplacée, mouvementée. Nous rendrons audibles cette médi(t)ation entre le corps et l’esprit à l’aide d’une série de captations performatives avec un coureur de fond (expérimentation de différents dispositifs mobiles d’enregistrements) et de séances de prises de voix in situ, à bout de souffle, aux abords de la piste d’athlétisme.
2e pièce : En revenant de Val-Jalbert de Matthieu Doze (France, Paris) (15:53)
Composition qui rend compte d’une expérience phonographique durant plusieurs jours sur le site historique de Val-Jalbert, avec une équipe composée de danseurs, de vidéastes, scénographes, créateurs web… Ici j’ai voulu mettre un peu d’emphase sur la dimension fantomatique qui m’est chère.
3e pièce : Los Postutopicos de Red 7 Colectivo interdisciplinar en colaboración (Colombie ; Argentine) (14:16)
Nuestro equipo de creación e investigación centro la pregunta por las sonoridades de los espacios deshabitados de la Estación del tren de Mechita – Argentina y la Estación del tren de la Sabana en Colombia.
Dos mecánicos ferroviarios, rieles, vagones abandonados, estaciones, talleres deteriorados y una carpa de circo instalada sobre los viejos rieles del tren en Bogotá, propiciaron una interrogante hacia la utopía por lo que significo la modernidad y la prosperidad. Un imaginario detenido en el tiempo por el vicio corrupto y político en los dos países Latinoamericanos.
Nuestro gesto Fonografíco se direccionó y concentró en escuchar dos relatos de vida, trabajadores ferroviarios que vivieron y presenciaron el desarrollo del tren en cada país y a su vez la caída de esta utopía moderna, el registro de espacios deshabitado de estos talleres, vagones y estaciones permitieron construir paisajes sonoros de la ruina, del olvido y el abandono. De esta manera se constituye la pieza sonora.
4e pièce : Dispolitopia de Collectif VOC-DAT (Espagne, Barcelone) (29:04)
Créer une poésie sonore à partir de sons abandonnés au cœur de ruines urbaines.
À travers la figure du flâneur nous travaillerons la dramaturgie du son dans des espaces abandonnés, en enregistrant certains sons ou voix, avec la technologie mobile et en les incluant dans l’oeuvre que nous produirons. Nous travaillerons en studio des voix et autres sons. Ce qui nous intéresse ce sont les espaces nichés ou paralysés dans un certain moment historique. Tout espace conçu comme simple transit. Comment survit la ruine, la structure, malgré le pas irrémissible du temps ? À travers l’exploration urbaine, nous contactons des sensations corporelles provoquées en les transitant: des frissons, une sensation d’insécurité. C’est alors que nous le transférons au son, aux émotions musicales, à nos propres poèmes, au travail sonore que nous réalisons.
5e pièce : Un Paso doble sonore (2e épisode) d’Alain Mahé (France) et Kaye Mortley (Australie) (20:00)
À partir de la pièce Paso Doble, rencontre entre le plasticien catalan Miquel Barcelò et le danseur – chorégraphe de Voivodine, Josef Nadj, sur l’argile (rouge) et pour laquelle Alain Mahé a composé le son, ils proposent de transformer des éléments sonores et musicaux instables (temps réel, feedback et matières fixées) tous liés à la fabrication d’un spectacle, en œuvre sonore. Il s’agira de fixer des gestes et du souffle d’une « peinture sonore » renvoyant (mais autrement) au propos caché au sein de la pièce. Le langage, ou plutôt la voix humaine, ne serait pas forcément exclu d’une version sonore de Paso doble.
In lieu of classic radio foley techniques, we will incorporate playback from field recordings found around San Francisco. The chapel bells of the fictional Llareggub may be extracted from San Francisco’s Old St. Mary’s Cathedral. The music from Coronation street may be compiled from street performers of the San Francisco wharf.