Phonographies mobiles

Les dominicaines moniales et Laurence

Strate 1

Du 13 au 17 Aout 2017, nous visitions les Moniales Dominicaines. Arrivés au couvent, nous sommes très vite confrontés à une réalité que nous n’attendions pas. Loin de notre vision idéalisée et romanesque du couvent comme un lieu contemplatif et silencieux, nous trouvons sept sœurs chaleureuses et pleine de vie dans un couvent habité bruyamment par les sons de leur quotidien. 

Depuis cette mobilité investie et joyeuse, surgit notre attention à leur disparition, ou ce constat que « le silence finit par être écrapouti », dixit Laurence. À partir de cette ambiance désirante, nous retenons que devant la fin, on avance, on est dans l’en-cours, on est disparaissant. Le chemin vers la fin ici, loin d’être inerte et affligé, se veut un entrain à « donner ma vie jusqu’au bout » (nous a dit sœur Julie).

Ainsi c’est cette énergie à finir et cette vitalité à continuer de croire que nous voulons transmettre dans notre création en écoutant et en « phonographiant » les sœurs et leur mode de vie. Nous voulons les faire parler plutôt que de parler d’elles.

Chercheurs

Laurence Brunelle-Côté
Andrée-Anne Giguère
Jean-Paul Quéinnec
Ninon Jamet
Guillaume Thibert

Extraits sonores captés lors de notre visite auprès des Moniales Dominicaines