Revif pour ma soeur Ginette
Cette recherche-création fait suite à différentes recherches que nous menons depuis 2010 sur un jeu sonore qui déplace les lignes d’une scène théâtrale. Entre un théâtre dramatique et une scène plus événementielle, nous choisissons une écriture plurielle, souvent collective et in-disciplinaire portée par des artistes de pratiques différentes (théâtre, marionnette, performance, arts numériques, sculpture, vidéo, musique). Depuis que nous avons commencé notre recherche création sur la dramaturgie sonore, nous avons peu à peu ouvert des limites dans nos repères tels nos méthodes, nos collaborations et nos esthétiques. L’instabilité du son et la faillibilité de notre écoute nous ont entraînés vers des dispositifs débordants ; certes dans le sens de déborder une frontière, mais aussi dans le sens de surabonder, d’un enthousiasme ou d’une énergie (celle du corps souvent) qui appelle toujours de nouvelles associations, des agencements inattendus.
À partir du texte Revif pour ma soeur Ginette de Jean-Paul Quéinnec, le projet s’articule autour des trois axes principaux : le son, le corps et l’objet.
Nous tenons à remercier Denis Bouchard, Hélène Bergeron, Sara Létourneau, Carol Dallaire, Julie Bernier, Valérie Esiambre, Le Centre d’observation de la faune et d’interprétation de l’agriculture de Falardeau et à tous ceux et toutes celles qui ont collaboré de près ou de loin à la réussite du projet.
Ce programme est financé par la Chaire de recherche du Canada en dramaturgie sonore au théâtre, l’Université du Québec à Chicoutimi, et le Centre National du Théâtre (France).