{"id":2003,"date":"2012-01-13T14:48:04","date_gmt":"2012-01-13T14:48:04","guid":{"rendered":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/?p=2003"},"modified":"2021-02-15T17:11:55","modified_gmt":"2021-02-15T17:11:55","slug":"impregnation-de-la-performance-pour-une-autre-presence-du-son-au-theatre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/journees-detudes\/impregnation-de-la-performance-pour-une-autre-presence-du-son-au-theatre\/","title":{"rendered":"Impr\u00e9gnation de la performance pour une autre pr\u00e9sence du son au th\u00e9\u00e2tre"},"content":{"rendered":"\n

L\u2019\u00e9v\u00e8nement est en partenariat avec ManiganSes\/ Festival International des Arts de la Marionnette<\/em>.<\/p>\n\n\n\n

Si la pr\u00e9sence du son au th\u00e9\u00e2tre a \u00e9volu\u00e9, elle tient encore \u00e0 une valorisation de l’action dramatique. L\u2019\u0153uvre th\u00e9\u00e2trale est le plus souvent centr\u00e9e sur le texte et sur sa traduction visuelle. Le metteur en sc\u00e8ne pense \u00e0 la sc\u00e8ne comme le lieu pour construire une image, \u00e0 la mani\u00e8re d\u2019une peinture, d\u2019un visage, d\u2019un paysage, une image \u00ab visuelle \u00bb. L\u2019ensemble des actions (celles de l\u2019acteur \u00e0 celles des diff\u00e9rents concepteurs) doit servir cette perception optique et cette hi\u00e9rarchisation par le texte. Pour d\u00e9faire ce principe de subordination du son \u00e0 l\u2019image visuelle du drame et donc pour tendre vers la cr\u00e9ation d’une autre optique du th\u00e9\u00e2tre, nous cherchons \u00e0 rendre la sc\u00e8ne th\u00e9\u00e2trale poreuse aux agencements et au contact des autres m\u00e9dias. Cette interm\u00e9dialit\u00e9 devient la dynamique d\u2019une dramaturgie sonore qui s\u2019appuie principalement sur la manipulation et sur la performance. Ces deux pratiques, tout en \u00e9tant connexes au dispositif th\u00e9\u00e2tral, appellent au niveau conceptuel et mat\u00e9riel, \u00e0 l\u2019ouverture interdisciplinaire (design, marionnette, arts num\u00e9riques, art de l’installation, po\u00e9sie sonore), et autorisent une fluidit\u00e9, une instabilit\u00e9 des signes qui conduit vers une ambigu\u00eft\u00e9 des actions, un d\u00e9placement des genres, un glissement des espaces (entre la sc\u00e8ne et la salle), un flou des fonctions de l\u2019acteur, un d\u00e9centrement du texte.<\/p>\n\n\n\n

Ainsi, pour cette journ\u00e9e d\u2019\u00e9tude, les 13 et 14 Janvier 2012, nous partons de la question suivante :  Quand le th\u00e9\u00e2tre s\u2019impr\u00e8gne de la performance, est-ce qu\u2019une autre dramaturgie pour le son (de sa manipulation \u00e0 sa spatialisation) en \u00e9merge ?<\/p>\n\n\n\n

Pour y r\u00e9pondre, nous proposons deux temps forts :<\/p>\n\n\n\n