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Les 29 et 30 septembre 2016, cet \u00e9v\u00e9nement qui prend appui sur une recherche concernant l\u2019approche sonore et performative de l\u2019\u00e9criture dramatique cherche \u00e0 valoriser la mutation de la cr\u00e9ation textuelle pour la sc\u00e8ne. Des pratiques dans un tel d\u00e9bordement qu\u2019une vision dramatique du texte s\u2019av\u00e8re finalement trop limit\u00e9e. Comme le notait d\u00e9j\u00e0 Michael Kirby (1987) \u00e0 travers une ouverture au performatif, le texte dramatique s\u2019affranchit du \u00ab mimetic acting \u00bb, en cr\u00e9ant un rapport instable entre sa s\u00e9miosis th\u00e9\u00e2trale et sa texture phonique. De m\u00eame, Richard Schechner, \u00e0 travers son concept d\u2019un th\u00e9\u00e2tre environnemental, d\u00e9fendait un processus nourri de l\u2019exp\u00e9rience subjective de l\u2019imm\u00e9diatet\u00e9, du it happens<\/em> autant dans la conception du texte que dans sa pr\u00e9sentation au spectateur. Ce que Joseph Danan (2013) confirmera en montrant que l\u2019auteur dans sa recherche du \u00ab vivant \u00bb d\u00e9place la fonction et la nature du texte au sein de la repr\u00e9sentation th\u00e9\u00e2trale.<\/p>\n\n\n\n\u00ab L\u2019auteur mutant \u00bb (Jubinville, 2009) r\u00e9v\u00e8le qu\u2019on ne saurait juger obsol\u00e8te la forme dramatique, si, loin de la consid\u00e9rer comme fig\u00e9e, on l\u2019envisage dans la dynamique de sa r\u00e9invention permanente. Celle notamment de sa demande au spectateur qui consiste pour cet auteur sc\u00e9nique et performatif, repensant les notions de pouvoir, d\u2019authenticit\u00e9, d\u2019\u00e9changes non autoritaires, de participation collective, de convivialit\u00e9, \u00e0 cr\u00e9er une place au spectateur au sein m\u00eame de l\u2019\u00e9criture, non plus seulement pour r\u00e9ceptionner l\u2019\u0153uvre, mais surtout pour saisir l\u2019agencement cartographique d\u2019une dramaticit\u00e9 \u00ab sans bord \u00bb.<\/p>\n\n\n\n
Ainsi, lors cet \u00e9v\u00e9nement, nous voulons relever \u00e0 travers des communications, des d\u00e9monstrations pratiques ou encore des ateliers d\u2019exploration, combien ces \u00e9critures textuelles en mutation d\u00e9veloppent une autre corpor\u00e9it\u00e9 (Bernard, 2002) qui se pense et s\u2019exp\u00e9rimente \u00e0 partir d\u2019une r\u00e9alit\u00e9 plus mouvante, mobile, instable, virtuelle faite de r\u00e9seaux d\u2019intensit\u00e9s et de forces.<\/p>\n\n\n\n
Cet \u00e9v\u00e9nement est financ\u00e9 par la Chaire de recherche en dramaturgie sonore au th\u00e9\u00e2tre, l\u2019universit\u00e9 du Qu\u00e9bec \u00e0 Chicoutimi, le FRQSC (fond de recherche qu\u00e9b\u00e9cois soci\u00e9t\u00e9 et culture), le CELAT.<\/p>\n\n\n\n
Nous remercions la Galerie L\u2019Oeuvre de l\u2019Autre et la Pulperie pour leurs locaux.<\/p>\n\n\n\n