{"id":976,"date":"2020-12-03T15:25:26","date_gmt":"2020-12-03T15:25:26","guid":{"rendered":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/?page_id=976"},"modified":"2021-10-22T20:12:36","modified_gmt":"2021-10-22T20:12:36","slug":"strate-1","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/projets\/liaisons-sonores\/strate-1\/","title":{"rendered":"Strate 1"},"content":{"rendered":"\t\t
En 2012, \u00e0 la demande du concepteur sonore Alain Mah\u00e9, un fran\u00e7ais qui revendique ses origines bretonnes, nous entrons en contact avec Sonia Robertson, artiste en arts visuels et ardente d\u00e9fenseuse de sa culture Ilnu (ou Innu, aussi appel\u00e9e Montagnaise) qui vit \u00e0 Mashteuiatsh, village situ\u00e9 sur la rive ouest du lac Saint-Jean (Pekuakami en Ilnu) au Qu\u00e9bec. Alain veut poursuivre notre recherche hors les murs du th\u00e9\u00e2tre entam\u00e9e en 2010 dans les ruines de l\u2019ancienne pulperie de Chicoutimi (voir la recherche <\/span>Dragage 02<\/a>)<\/span>, mais en s\u2019attachant non pas seulement aux sons du paysage mais \u00e0 ceux de la culture qui constituent tout autant ce paysage. Guillaume Thibert, jeune artiste en art sonore du centre d\u2019exp\u00e9rimentation musicale (CEM) de Chicoutimi se joint \u00e9galement \u00e0 l\u2019aventure.<\/span><\/p> Ainsi du 17 Septembre au 30 Septembre 2012, nos trois artistes r\u00e9alisent une r\u00e9sidence\u00a0<\/span>au c\u0153ur de la r\u00e9serve am\u00e9rindienne, dans une maison situ\u00e9e sur le camping du village pour habiter l\u2019\u00e9cologie exceptionnelle qui les entoure. Au cours de cette semaine d\u2019immersion, ils vont poser <\/span>les bases de la recherche-cr\u00e9ation <\/span>Liaisons Sonores<\/span><\/i>. <\/span>Cette \u00e9tape est la premi\u00e8re d\u2019un travail de longue haleine qui se d\u00e9veloppera sur cinq ans.<\/span><\/p> C\u2019est le d\u00e9but de l\u2019automne et ils profitent autant de la pl\u00e9nitude du <\/span>lac St-Jean<\/span> que des envol\u00e9es subites des oies sauvages. Toute une nuit, ils s\u2019installent pour \u00e9couter le train de marchandise qui traverse la r\u00e9gion \u00e0 douce allure. Ils rencontrent des guides sp\u00e9cialistes <\/span>des<\/span> plantes, des musiciens, les animateurs de la radio communautaire, des conteurs, des artisans\u2026 Ils plongent aussi dans les fonds d\u2019archives sonores du Mus\u00e9e am\u00e9rindien et y d\u00e9couvrent par exemple, l\u2019enregistrement sur un disque de cire d\u2019une berceuse du d\u00e9but du XXe si\u00e8cle \u00e0 peine audible, chant\u00e9e par une ain\u00e9e. Ils ramassent diff\u00e9rentes choses sonnantes, comme des branches, des roches, de l\u2019eau, qui mat\u00e9rialisent aussi leurs impressions du paysage lui-m\u00eame. Peu \u00e0 peu, ils vont capter leurs exp\u00e9riences, c\u2019est-\u00e0-dire des actions in-situ et in vivo qui se sont inscrites dans leur corps et qui constitueront l\u2019unique mat\u00e9riau de leur projet d\u2019\u00e9criture.<\/span><\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t Performeurs et concepteurs<\/strong> Supervision<\/strong>Chercheurs<\/h3>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
Alain Mah\u00e9, Sonia Robertson et Guillaume Thibert<\/span><\/p>
Jean-Paul Qu\u00e9innec<\/span><\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\tExtrait radiophonique <\/h3>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t