{"id":4806,"date":"2023-07-29T18:09:47","date_gmt":"2023-07-29T18:09:47","guid":{"rendered":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/?page_id=4806"},"modified":"2024-08-18T05:13:21","modified_gmt":"2024-08-18T05:13:21","slug":"co-paysage","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/projets\/co-paysage\/","title":{"rendered":"\u00c9criture en co-paysage"},"content":{"rendered":"\t\t
\n\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t
\n\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t
\n\t\t\t
<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t
\n\t\t\t

Co-Paysage<\/h1>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t
\n\t\t\t
<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t

\u00a0<\/p>

Cette recherche cr\u00e9ation en th\u00e9\u00e2tre a pour but de s\u2019emparer d\u2019une pens\u00e9e comme d\u2019une action \u00e9cologique en inscrivant l\u2019\u00e9criture dramatique dans \u00ab l\u2019impr\u00e9visibilit\u00e9 fondamentale du vivant \u00bb (Morizot), et ainsi en participant \u00e0 la question de la cohabitation entre le paysage, l\u2019auteur et l\u2019\u00e9criture dramatique.<\/span><\/p>

Cette volont\u00e9 de coexistence nous pousse \u00e0 parler de co-paysage (Qu\u00e9innec et Gigu\u00e8re, 2022), tant l\u2019attention entre l\u2019auteur et l\u2019environnement appelle \u00e0 une r\u00e9ciprocit\u00e9. \u00c9crire pourrait se produire \u00e0 partir et avec le paysage, qui \u00ab n\u2019est pas seulement contexte et processus, mais devient aussi auteur de l\u2019\u0153uvre, tra\u00e7ant les contours, les textures et les \u00e9tats de corps qu\u2019il fa\u00e7onne [\u2026], le paysage est vivant, sensible et porteur de savoirs \u00bb (Naoufal, 2020 :62). Seulement, pour qu\u2019une telle corr\u00e9lation se r\u00e9v\u00e8le un enjeu, nous nous int\u00e9ressons \u00e0 la rencontre entre un tiers paysage (Cl\u00e9ment), soit celui de l\u2019ind\u00e9cis et de la diversit\u00e9, et un texte dramatique con\u00e7u comme mat\u00e9riau souple et mouvant (Danan, 2010) capable d\u2019\u00ab incorporer des m\u00e9dias \u00e0 son espace performatif \u00bb (Kattenbelt, 2007 :37).<\/span><\/p>

\u00a0<\/p>

L\u2019originalit\u00e9 de cette recherche ne repose pas sur l\u2019int\u00e9r\u00eat admis d\u2019int\u00e9grer l\u2019\u00e9cologie au champ th\u00e9\u00e2tral, mais bien de faire place \u00e0 l\u2019exp\u00e9rience m\u00eame que cette question doit provoquer pour une \u00e9criture dramatique actuelle sur le plan m\u00e9thodologique, esth\u00e9tique et discursif. En ce sens, nous empruntons la voie trac\u00e9e par Julie Sermon dans son dernier ouvrage qui montre que l\u2019\u00e9cologie dans les arts vivants fait advenir \u00ab des formes et des actions [\u2026], permettant de m\u00e9taboliser les contenus id\u00e9els du savoir en perceptions et en impressions v\u00e9cues qui nous portent, du m\u00eame coup, \u00ab \u00e0 d\u00e9sirer et faire mouvement \u00bb \u00bb. (Sermon, 2021: 33). C\u2019est en nous appuyant sur une pratique du terrain que nous chercherons \u00e0 faire mouvement en entrainant le corps \u00ab \u00e9cosensible [\u2026] \u00e0 inaugurer un autre rapport au monde vivant et [\u00e0 devenir] simultan\u00e9ment plus aventureux \u00bb (Morizot, 2018 :25). Il s\u2019agira de consid\u00e9rer le co-paysage comme \u00ab un indispensable territoire d\u2019errement de l\u2019esprit \u00bb (Clement, 2004 : 25) et de nous impr\u00e9gner du concret d\u2019une \u00e9cologie dite sombre, celle de l\u2019h\u00e9sitation, de l\u2019\u00e9tranget\u00e9 et de l\u2019attention (Morton, 2019 :103). L\u2019originalit\u00e9 de notre projet repose aussi sur les collaborations et les paysages que nous visons. \u00c0 chaque \u00e9tape, on se transportera vers des environnements instables : des lieux urbains \u00e0 la marge, le bord du fleuve, une activit\u00e9 agricole avec des animaux. Au c\u0153ur de ces situations s\u2019\u00e9criront des histoires tout aussi mouvantes sur l\u2019identit\u00e9 nomade et queer, sur des impressions maritimes, sur l\u2019attention aux animaux. Ces explorations textuelles de terrain affirmeront des processus pluriels et performatifs avec le corps \u00ab queer \u00bb, la po\u00e9sie sonore, la vid\u00e9o, la sculpture installative, la radio et encore la r\u00e9alit\u00e9 augment\u00e9e.<\/span><\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t

\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t
\n\t\t\t
<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t
\n\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t\t\t
\n\t\t\t\t
\n\t\t\t
\n
\n
    \n
  • \n \n \n \n ANN\u00c9E 1 (2023)<\/span>\n <\/li>\n
  • \n \n \n \n ANN\u00c9E 2 (2023-2024)<\/span>\n <\/li>\n
  • \n \n \n \n ANN\u00c9E 3 (2024-2025)<\/span>\n <\/li>\n <\/ul>\n <\/div>\n
    \n\t\t \n
    \n\t\t\t\t \t\t\t\t\t
    \n
    \n
    \n

    \"\"<\/p>\nSainte-Anne-Des-Monts est la premi\u00e8re destination o\u00f9 nous mettons de l\u2019avant une \u00e9criture en co-paysage. En suivant la route 132 le long du fleuve Saint-Laurent, nous entamons avec nos deux artistes invit\u00e9es, Laurence Brunelle-C\u00f4t\u00e9 et Julie Delorme, un premier mouvement nomade \u00e0 nos gestes d\u2019\u00e9criture. C\u2019est en s\u2019immergeant dans cette atmosph\u00e8re ouverte et maritime de la Haute Gasp\u00e9sie que l\u2019on souhaite d\u00e9velopper un rapport de r\u00e9ciprocit\u00e9 entre le paysage et nos explorations, et donner cours \u00e0 des pratiques plus alternatives en termes narratifs, processuels et spectatoriels. Nos \u00e9coutes <\/span>in situ<\/span><\/i> donneront lieu \u00e0 des performances en direct et en diffus\u00e9 sur notre chaine Youtube, et ensuite lors d\u2019\u00e9v\u00e9nements au cours de l\u2019ann\u00e9e 2023-24.<\/span>\n\n\r\n\t