{"id":1391,"date":"2021-01-11T19:14:14","date_gmt":"2021-01-11T19:14:14","guid":{"rendered":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/?page_id=1391"},"modified":"2021-10-22T18:04:14","modified_gmt":"2021-10-22T18:04:14","slug":"strate-2","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/dramaturgiesonore.com\/projets\/phonographies-mobiles\/charles-buckell\/strate-2\/","title":{"rendered":"Strate 2"},"content":{"rendered":"\t\t
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Phonographies mobiles<\/h1>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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Charles Buckell<\/h1>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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Strate 2<\/h1>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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D\u2019ao\u00fbt \u00e0 d\u00e9cembre 2016, en trois \u00e9tapes, notre projet dramaturgique se fa\u00e7onne pour traduire notre immersion en action sc\u00e9nique. Nous partons du d\u00e9sir de reconstruire th\u00e9\u00e2tralement notre exp\u00e9rience dans le chalet de Charles, sans en faire une \u00e9criture documentaire.<\/span><\/p>

Du 15 ao\u00fbt au 18 ao\u00fbt, nous commen\u00e7ons \u00e0 explorer des contacts entre le son, l\u2019image et des objets qui viennent s\u2019accoler aux improvisations de Charles. Celui-ci tente de rejouer des moments v\u00e9cus durant la premi\u00e8re \u00e9tape\u00a0: la perte des cl\u00e9s, l\u2019int\u00e9rieur du chalet, notre errance dans le bois, le barrage du castor\u2026 entre ces r\u00e9cits et les autres \u00e9critures nous cherchons des dynamiques de liaisons. Parfois, les mots sortent stimul\u00e9s par l\u2019\u00e9coute d\u2019une trace sonore, d\u2019autrefois, l\u2019image et sa projection viennent perturber l\u2019action d\u00e9crite par Charles ou encore, il arrive que chaque mati\u00e8re apparaisse sans cr\u00e9er de relation. Pendant trois jours, nous laissons surgir une diversit\u00e9 de relations qui travaillent autant des \u00e9nergies que des principes esth\u00e9tiques.\u00a0<\/span><\/p>

Du 11 au 14 octobre, nous revenons sur le plateau et continuons d\u2019approfondir notre exploration sc\u00e9nique. Avec Chantale Boulianne, nous proc\u00e9dons \u00e0 des choix d\u2019objets et nous approfondissons<\/span> n<\/span>otre sc\u00e9nographie. Nous voulons pr\u00e9server la sensation d\u2019un espace qui soit l\u2019exp\u00e9rience d\u2019une <\/span>trajectoire, celle<\/span> qui donne \u00e0 voir l\u2019errance de notre processus phonographique qui est venu se buter \u00e0 des r\u00e9sistances\u00a0: la cl\u00e9 du chalet perdue, le camp de chasse introuvable, la crique \u00e0 la grand-m\u00e8re inaccessible\u2026 et plus intimement une histoire familiale et culturelle complexe \u00e0 dire.<\/span><\/p>

De m\u00eame<\/span>, <\/span>la spatialisation des sons de<\/span> Guillaume Thibert marquent \u00e0 la fois cette impr\u00e9gnation du site tout en \u00e9chappant \u00e0 une stabilit\u00e9 narrative. Le travail au micro sur la voix de Charles participe de cette r\u00e9sistance. De son c\u00f4t\u00e9, Andr\u00e9e-Anne Gigu\u00e8re parvient peu \u00e0 peu \u00e0 mat\u00e9rialiser son image \u00e0 l\u2019aide de divers supports sur sc\u00e8ne mais aussi \u00e0 l\u2019aide d\u2019un dispositif qui lui permet de circuler aux abords du plateau. Si parfois les informations visuelles se rep\u00e8rent, leur texture comme leur format peuvent gagner en libert\u00e9 au point de cr\u00e9er un champ de forces \u00e0 part. Ainsi, le contact de ces diff\u00e9rents mat\u00e9riaux, le jeu et la parole compris, r\u00e9animent nos sensations immersives de la premi\u00e8re \u00e9tape tout en assumant un \u00e9cart po\u00e9tique. Il en \u00e9merge une dramaturgie qui au sein d\u2019une s\u00e9rie de tableaux, suscite un rythme souvent tendu o\u00f9 l\u2019\u00e9coute entre les quatre artistes s\u2019av\u00e8re un geste toujours en d\u00e9bat.\u00a0<\/span><\/p>

Du 17 au 20 d\u00e9cembre, nous finalisons notre travail sc\u00e9nique et offrons une performance publique de 30 minutes. Nous optons pour un nombre de spectateurs restreint privil\u00e9giant la sensation d\u2019immersion et d\u2019intimit\u00e9. \u00c0 la suite de chaque pr\u00e9sentation, nous ouvrons une discussion. Cette recherche-cr\u00e9ation donnera lieu \u00e0 une diffusion dans diff\u00e9rents lieux et \u00e9v\u00e9nements au Qu\u00e9bec. Ainsi Charles est pass\u00e9 de formateur, guide de son territoire, sa famille, ses souvenirs, \u00e0 acteur-chercheur-cr\u00e9ateur reconstruisant pour la sc\u00e8ne et de mani\u00e8re collective son r\u00e9cit et notre immersion.\u00a0<\/span><\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t

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Chercheurs<\/h3>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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Performeur<\/strong>
Charles Buckell Robertson<\/span><\/p>

Concepteur et manipulateur sonore<\/strong>
Guillaume Thibert<\/span><\/p>

Conceptrice et manipulatrice vid\u00e9o<\/strong>
Andr\u00e9e-Anne Gigu\u00e8re\u00a0<\/span><\/p>

Sc\u00e9nographes<\/strong>
Chantale Boulianne et Jean-Paul Qu\u00e9innec<\/span><\/p>

Concepteurs d\u2019\u00e9clairage<\/strong>
Chantale Boulianne et Andr\u00e9e-Anne Gigu\u00e8re\u00a0<\/span><\/p>

Auteur<\/strong>
Jean-Paul Qu\u00e9innec<\/span><\/p>

Co-auteur<\/strong>
Charles Buckell Robertson<\/span><\/p>

Assistante<\/strong>
Christine Rivest-H\u00e9nault<\/span><\/p>

Archivistes<\/strong>
Christine Rivest-H\u00e9nault et Nicolas Bergeron<\/span><\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/section>\n\t\t\t\t

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Extrait vid\u00e9o d\u2019une exploration<\/h3>\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t
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